Ces 100 villes qui carburent aux énergies vertes
Les villes sont d’importantes contributrices au renforcement de l’effet de serre. Environ 70% des émissions de gaz à effet de serre anthropiques sont issues de leurs activités. Problèmes : elles peinent encore à décarboner leurs consommations d’énergie (chauffage, éclairage, mobilité).
570 villes auditées
Une centaine d’entre elles montrent pourtant l’exemple. Spécialisé dans les bilans carbone des grandes organisations, le consultant britannique CDP suit avec attention les politiques énergétiques de 570 cités des cinq continents.
De 70% à 100% d’énergies vertes
Publiée fin février, la dernière livraison de son estimation annuelle a de quoi surprendre. D’ores et déjà, plus de 100 métropoles consomment au moins 70% d’électricité produits par des énergies renouvelables. Dans le lot : Vancouver (Canada), Seattle (Etats-Unis), Auckland et Oslo, les capitales de la Nouvelle-Zélande et de la Norvège.
Toutes les énergies renouvelables
Mais 40 agglomérations font encore mieux. Burlington, aux Etats-Unis, Bâle en Suisse ou l’islandaise Reykjavik n’utilisent que des électrons issus d’aérogénérateurs, de turbines hydroélectriques, de centrales géothermiques ou de panneaux photovoltaïques.
Un mouvement mondial
Le mouvement devrait toutefois prendre de l’ampleur. En 2015, à quelques jours de l’ouverture de la COP 21, plus de 700 maires du monde entier, comme ceux de Barcelone, de Francfort ou de Genève, se sont engagés à ce que les énergies renouvelables satisfassent à la totalité des besoins énergétiques de leurs villes. À suivre…