Énergies renouvelables : Bruxelles valide plusieurs dispositifs d’aides tarifaires
La Commission européenne vient à nouveau de valider plusieurs dispositifs destinés à soutenir les filières énergétiques renouvelables françaises. Considérées conformes aux objectifs de l’Union européenne, ces mesures consistent en des coups de pouces financiers attribués aux secteurs solaire et hydroélectrique. Pour la seule filière solaire, ils devraient permettre de générer une augmentation de la production d’environ 2 600 mégawatts selon le ministère de l’Environnement.
Un soutien à la production d’énergies renouvelables
Au mois de décembre 2016, l’État français a présenté à la Commission européenne quatre régimes d’aides ayant pour objectif de favoriser la production d’électricité à partir de sources renouvelables. Pour cela, le gouvernement prévoit d’octroyer un tarif d’achat spécifique ou un complément de rémunération pour les installations suivantes :
- les installations utilisant l’énergie issue de gîtes géothermiques,
- les installations de moins de 500 kW utilisant le biogaz produit par méthanisation (gaz produit à partir de résidus agricoles et de déchets organiques),
- les installations hydroélectriques de moins de 1 MW,
- les installations éoliennes ayant déposé une demande d’aide en 2016.
Trois nouvelles aides entérinées à destination des producteurs
Une fois n’est pas coutume, la Commission européenne a validé, le 13 février 2017, trois autres dispositifs de soutien aux énergies renouvelables. Elle a ainsi confirmé les arrêtés tarifaires pour :
Les installations solaires photovoltaïques de moins de 100 kW posées par exemple sur les toits des habitations ou des commerces,
Les centrales photovoltaïques de plus de 100 kW sélectionnées lors d’appels d’offres tenus entre juillet 2011 et mars 2013,
Les centrales hydroélectriques qui seront sélectionnées par appels d’offres.
Ces nouvelles dispositions permettent à la France de se rapprocher de ses objectifs énergétiques. Pour rappel, le pays projette d’atteindre 23 % d’énergies renouvelables dans la consommation d’électricité brute d’ici à 2020.