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Un appel d’offres intégrant solaire et éolien bientôt lancé en France

Publié le 23 novembre 2017 - Par
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icone_planette_renouvelableÀ la demande de la Commission européenne, la France va lancer un appel d’offres qui mettra en concurrence le solaire et l’éolien. Une première en France, mais pas en Europe puisque le Royaume-Uni, l’Espagne ou encore les Pays-Bas ont déjà opté pour ces appels d’offres qualifiés de « technologiquement neutres ».

La rédaction du cahier des charges de cette opération est encore en cours, mais la Commission européenne a validé, en septembre 2017, un régime d’aide pour un appel d’offres d’une capacité de 200 mégawatts (MW), et concernant des installations ne dépassant pas 18 MW.

Si la Commission européenne souhaite encourager cette méthode, c’est parce qu’elle estime que certaines énergies renouvelables, comme l’éolien et le solaire, sont aujourd’hui suffisamment matures. Le secteur français des énergies renouvelables défend quant à lui le modèle inverse, celui des appels d’offres par technologie, convaincu que la procédure mise en place par Bruxelles ne fera que pénaliser le développement de ces énergies renouvelables. Lors d’un récent appel d’offres de 3 000 MW en Espagne, 2 979 MW avaient été attribués à l’éolien, ne laissant que 21 MW au solaire. La répétition de ce genre de scénario risque de briser l’équilibre entre les filières, dont les caractéristiques sont différentes et complémentaires, clament les industriels français.

icone eoliennePour Virginie Schwartz, directrice de l’énergie à la Direction Générale de l’Énergie et du Climat (DGEC), qui s’exprimait à l’occasion des Assises de l’éolien terrestre, les appels d’offres par technologie sont « la meilleure solution économique (…) qui donnera les prix de soutien les plus bas. Mais ce n’est pas encore gagné car, en face de nous, il y a des gens qui défendent ardemment la solution inverse ».

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