L’autoconsommation d’électricité, c’est maintenant
C’est une petite révolution que le parlement vient d’initier. Le 15 février, le Sénat a définitivement adopté un projet de loi ouvrant la possibilité aux particuliers et aux entreprises de consommer l’électricité verte qu’ils produisent.
Jusqu’à présent, la quasi totalité des « petits » producteurs d’électricité renouvelable devaient revendre à l’opérateur historique leur kWh, à un tarif d’achat, en baisse régulière.
Autoconsommer l’électricité verte produite
Ce n’est plus le cas. Les propriétaires de panneaux photovoltaïques, d’une micro-turbine, voire d’une petite éolienne, ont désormais le choix. Ils peuvent consommer l’intégralité des kWh générés par leur installation ou en revendre une partie.
S’il est souvent difficile de couvrir l’intégralité de ses besoins par des systèmes intermittents (solaire ou éolien), l’autoproduction reste, en revanche, un bon moyen de réduire le montant de sa facture d’électricité.
Doper l’installation de panneaux photovoltaïque
Avec le développement des techniques de paiement électronique (via la blockchain[1], par exemple), il devient réaliste qu’un « autoproducteur » cède une partie de ses électrons à ses voisins.
Les conséquences de l’adoption de la loi « autoconsommation » restent encore difficiles à évaluer. Certains observateurs estiment néanmoins que les mesures votées par le Parlement pourraient doubler le nombre d’installations photovoltaïques raccordées, les portant à une cinquantaine de milliers chaque année.
[1] La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, fonctionnant sans organe central de contrôle. La blockchain constitue une base de données qui contient l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création. Utilisée avec une monnaie numérique, la blockchain devient un système de paiement réputé infalsifiable.