Photovoltaïque : pourquoi les professionnels s’intéressent à l’autoconsommation
Cela commence à devenir rentable de consommer son électricité solaire. Grâce à la division par trois des coûts de production du courant d’origine photovoltaïque depuis 2010, l’autoconsommation devient économiquement attrayante, notamment pour les secteurs tertiaire, industriel et agricole.
Législation attractive
De plus, le cadre réglementaire facilite désormais l’autoconsommation d’électricité verte. Depuis 2016, la législation reconnaît l’autoconsommation, autorise l’injection gratuite du surplus de courant non consommé et exonère les petites installations du paiement de la CSPE et de la TCFE pour les électrons autoconsommés. Le législateur a aussi prévu une prime à l’investissement et un tarif d’achat peu attractif, pour inciter l’auto-producteur à auto-consommer.
Tarif de réseau modéré
Ce corpus doit être prochainement complété par la mise en place par la commission de régulation de l’énergie d’un tarif modéré d’utilisation du réseau, pour les installations dont la puissance est inférieure à 100 kW. Ceci afin de tenir compte du moindre usage du réseau de distribution d’électricité des auto-consommateurs.
Réduire les conflits d’usage
L’autoconsommation d’électricité solaire présente deux types d’avantages. Pour la collectivité, elle contribue au développement du photovoltaïque en toiture, limitant les conflits d’usage au sol (il faut, en moyenne deux hectares par mégawatt solaire), et réduit potentiellement le besoin de renforcement du réseau électrique.
Elle permet aussi au consommateur de maîtriser l’origine d’une partie de sa consommation d’électricité et de réduire le montant de sa facture d’électricité.