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Le recul des investissements énergétiques impacte peu les renouvelables

Publié le 28 avril 2017 - Par
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C’est un véritable paradoxe. Alors que la demande énergétique ne cesse de progresser, que l’Europe et l’Amérique doivent renouveler leurs infrastructures énergétiques, que l’Afrique doit connecter aux réseaux d’électricité l’essentiel de sa population : les investissements dans l’énergie… régressent.

C’est le principal enseignement du rapport que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de consacrer aux investissements énergétiques, précisément.

1 800 milliards d’investissements

A grands traits, le monde a consacré, l’an passé, pas moins de 1.800 milliards de dollars (1.600 milliards d’euros) à construire des centrales électriques, tirer des gazoducs, élever de nouvelles raffineries, etc. Somme considérable, certes, mais en recul de 8% par rapport à 2014. Faut-il y voir une menace pour la transition énergétique ? Certainement pas.

Baisse des investissements pétroliers

La réduction de ce flux financier s’explique pour une bonne part par l’effondrement du prix du pétrole qui incité les compagnies pétrolières à baisser d’un quart leurs investissements dans l’exploration et la production de brut. En comparaison, le secteur électrique a bien résisté. En 2015, les électriciens ont consacré 682 Md$ (605 Md€) à l’amélioration et au développement de leurs systèmes : en hausse de 4% en un an.

Baisse des coûts

Près de la moitié de cette manne (288 Md$) a été consacrée aux énergies renouvelables. C’est légèrement moins que le record absolu établi en 2014 (292 Md$), mais cela reste très encourageant. Car, parallèlement, le coût d’installation et de production de l’éolien, du solaire et autres énergies marines ne cesse de chuter.

Sur la période 2011-2015, le montant total des investissements en faveur des énergies vertes reste ainsi à peu près stable, mais la capacité a bondi de 40% et la production d’électrons propres de 33% !

Et si la transition énergétique coûtait finalement moins cher que prévu ?

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