Réseaux de chaleurs alimentés par enR&R : les recommandations de l’Ademe
L’Ademe (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a publié, le 13 décembre 2017, son avis sur les réseaux de chaleur alimentés par des énergies renouvelables et de récupération (EnR&R). Ceux-ci ont plusieurs avantages : ils permettent d’exploiter les gisements d’EnR&R locale qui ne pourraient pas l’être autrement, fournissent de la chaleur à un prix compétitif et stable sur le long terme, émettent beaucoup moins de CO2 que les solutions fossiles, et peuvent servir à alimenter aussi bien des quartiers existants que des quartiers neufs.
Pour atteindre les objectifs fixés par la loi de Transition énergétique pour la croissance verte, les réseaux de chaleur EnR&R vont devoir multiplier par cinq leur production de chaleur. C’est pourquoi l’Ademe présente, dans cet avis, un certain nombre de recommandations aux collectivités afin qu’elles mènent à bien le développement de ces réseaux :
Tout d’abord, de prendre en compte les réseaux de chaleur EnR&R dans leur approche de planification, même pour des quartiers à faible consommation.
Ensuite, d’utiliser les opérations d’aménagement urbain comme opportunités pour développer ces réseaux à moindre coût grâce, entre autres, à la mutualisation des travaux de voirie.
Enfin, de présenter le projet à l’Ademe dès l’étude de faisabilité afin de déterminer quel soutien financier (TVA à taux réduit, subventions via le Fonds Chaleur) peut lui être attribué.