Biogaz, biométhane : des énergies d’avenir pour les collectivités
Alternative d’avenir, le gaz renouvelable est un vecteur essentiel de la politique de transition énergétique d’un territoire. Acteur engagé dans cette filière, à travers sa filiale dédiée ENGIE BIOGAZ, ENGIE accompagne les collectivités pour mener à bien leurs projets en la matière.
Biogaz, biométhane : produire de la chaleur, de l’électricité ou du carburant
Le biogaz est un mélange de méthane et de dioxyde de carbone, issu de la dégradation biologique de matières organiques ou végétales (ordures ménagères, déchets agricoles, boues, bois, etc.). Ce processus naturel, appelé méthanisation, est émetteur de gaz à effet de serre. Pour être valorisé, il doit donc être réalisé dans une unité industrielle étanche, appelée bioréacteur. Le biogaz peut alors être utilisé de deux manières différentes :
pour produire de la chaleur et de l’électricité dans un moteur de cogénération,
pour être injecté dans le réseau de gaz naturel, après une étape d’épuration qui permet de passer du biogaz au biométhane : le gaz ainsi produit contient alors au moins 97 % de méthane. Il peut alors être utilisé de la même façon que le gaz naturel, comme carburant ou comme source d’électricité (chauffage ou combustible).
En 2016, sur les 548 unités de production de biogaz françaises, 26 le valorisent en injection de biométhane sur le réseau de gaz national et près de 250 projets sont en cours de développement[1].
À l’horizon 2030, la loi de transition énergétique prévoit un objectif ambitieux de 10 % de gaz renouvelable dans la consommation française de gaz naturel (aujourd’hui, cette part s’élève à 0,05 % de la consommation en gaz naturel).
Un gaz vert local issu de la valorisation des déchets
La filière biogaz permet de valoriser énergétiquement, et localement, les déchets fermentescibles (tontes de pelouses, déchets ménagers, etc.). Traiter ainsi ces déchets permet de réduire leur proportion dans les décharges et de maîtriser la pollution liée à leur traitement. Cela représente également des économies liées à leur coût d’exploitation en réduisant notamment les volumes à transporter.
Sur le même principe, la méthanisation permet de valoriser en énergie et de réduire la masse des boues de stations d’épuration des eaux usées. A la clé, des économies liées aux coûts d’exploitation de ces stations car le traitement des boues, notamment leur enfouissement ou leur incinération, coûte cher.
Outre le gaz produit, la méthanisation des boues et des déchets génère un produit solide, le « digestat », dont la composition en éléments fertilisants en fait un fertilisant de choix pour les cultures agricoles.
Enfin, le biométhane produit, s’il est injecté dans le réseau, bénéficie d’un tarif d’achat compris entre 50 et 135 euros/MWH, selon la taille de l’installation et la nature des déchets utilisés.
De nombreuses collectivités se saisissent de cette opportunité pour positionner le biogaz au cœur d’une économie circulaire sur leur territoire, accroître leur taux d’énergies renouvelables et concrétiser leurs engagements de développement durable.
C’est par exemple le cas en région Ile-de-France où va être développé, sur le site du port de Gennevilliers, un projet d’unité de production de biogaz par valorisation des déchets organiques des communes du Grand Paris. Ce site permettra d’injecter du biométhane dans le réseau géré par GRDF et de favoriser le développement de nouvelles mobilités urbaines, en produisant du biométhane carburant (bioGNV).
ENGIE BIOGAZ : un service de commercialisation et de distribution du biométhane à l’échelle locale
ENGIE BIOGAZ propose aux collectivités une offre de revalorisation du biogaz par épuration et injection de biométhane, depuis la conception du projet jusqu’à la commercialisation ou l’achat du biométhane, en passant par le financement de l’épurateur et son exploitation.
[1] Source : Panorama du gaz renouvelable en 2016.