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Transition énergétique Entreprises

Biogaz, méthanisation, biométhane,… tout sur le « gaz renouvelable » !

Publié le 12 décembre 2016 - Par
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Le biogaz est un mélange de méthane et de dioxyde de carbone issu de la dégradation biologique de matières organiques (effluents d’élevage, déchets agricoles, de collectivités ou de l’industrie) dans un environnement dépourvu d’oxygène.

Un processus naturel et non polluant

icone_planette_renouvelableCe processus, la méthanisation, se produit naturellement. Ainsi, dans certaines conditions, les déchets organiques, comme par exemple le fumier ou encore la fraction fermentescible des ordures ménagères se dégradent naturellement en produisant du biogaz, dont l’un des principaux composants est le méthane. Ce composant est aussi un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2. Le biogaz issu du stockage des déchets est notamment à l’origine de 3 à 5% des émissions de gaz à effet de serre anthropiques, c’est-à-dire celles qui sont causées par l’activité des hommes.

Les unités de méthanisation

icone_rouageMais la méthanisation  peut aussi être réalisée de façon contrôlée. Elle se produit dans un digesteur, enceinte étanche maintenue à une température propice au développement des bactéries. Ce bioréacteur est le maillon central de l’installation de méthanisation qui comprend aussi des équipements de broyage et de stockage des substrats organiques afin de préparer la matière avant son introduction dans le digesteur.  En aval de ce dernier, on trouve généralement un stockage de digestat,  et des équipements de valorisation du biogaz.

Les modes de valorisation possibles

Le biogaz peut être valorisé de deux manières différentes :

  • soit dans un moteur de cogénération pour produire à la fois de la chaleur et de l’électricité,
  • soit en injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel, après une étape d’épuration.

Pour valoriser le biogaz en injection, celui-ci doit subir un traitement d’épuration afin d’obtenir un gaz qui contient au moins 97 % de méthane et qui est semblable au gaz naturel : le biométhane, qui peut être injecté dans les réseaux de gaz. Le biométhane peut être utilisé pour les mêmes usages que le gaz naturel, notamment comme carburant ou pour le chauffage. La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) fixe d’ambitieux objectifs à la filière française du biométhane. Ainsi, 1,7 TWh de biométhane devraient être produits en 2018, et 8 TWh sont prévus en 2023. à l’horizon 2030, la France pourrait produire l’équivalent de 10% de sa consommation totale de gaz à partir de la méthanisation de déchets organiques.

Le biogaz et le biométhane sont ainsi identifiés par les pouvoirs publics comme des vecteurs essentiels de la transition énergétique.

Réduction de déchets

ione_courbe_descendanteOutre la lutte contre le changement climatique, la valorisation énergétique du biogaz est aussi une opportunité pour les agriculteurs, les industriels et les collectivités, de valoriser leurs déchets. La méthanisation agricole est ainsi un moyen de valoriser les effluents d’élevage ainsi que les déchets végétaux en énergie (le biogaz) et en engrais renouvelable (le digestat, résidu solide ou liquide issu de la méthanisation) utilisé en substitution aux engrais d’origine fossile. La filière biogaz permet également de valoriser énergétiquement l’ensemble des déchets fermentescibles et les boues de station d’épuration d’eaux usées, urbaines ou industrielles, réduisant ainsi le volume de déchets ultimes.

Des installations intégrées dans leur environnement

icone_enr_plantLes unités de méthanisation sont des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Elles sont donc soumises à une réglementation stricte qui garantit une intégration respectueuse de son environnement et des riverains.

Bien conçue et correctement exploitée, une installation de méthanisation ne produit pas d’odeurs. La méthanisation proprement dite se produit dans un réacteur étanche. Le stockage des matières organiques sur le site se fait, lorsque c’est nécessaire, dans un bâtiment doté d’un système de traitement de l’air.

Les camions qui apportent les déchets et emmènent le digestat sont en nombre limité et adoptent un trajet établi en accord avec la préfecture, afin de ne pas entraîner de surcroît de trafic routier susceptible de gêner les riverains.

L’économie de la méthanisation

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, les collectivités territoriales (régions, départements) et l’Europe proposent des aides à l’investissement, dont les montants varient en fonction de la taille et de la qualité du projet. De plus, l’électricité et le biométhane bénéficient de tarifs d’achat. Pour le biométhane, le tarif est compris entre 50 et 135 euros/MWh, et varie selon la taille de l’installation et la nature des intrants utilisés.

ENGIE, acteur engagé dans la filière biogaz

Développeur et exploitant d’unités de méthanisation, le Groupe est aussi le principal acheteur de biométhane, pour son usage propre ou pour ses clients.

Afin de donner plus d’efficacité à son implication dans ce domaine, le groupe ENGIE a créé une filiale, ENGIE BIOGAZ, qui regroupe les activités liées à la méthanisation en France. Du développement de l’installation, à la commercialisation du biométhane et l’exploitation de l’unité, en passant par son financement, les experts d’ENGIE sont à votre écoute pour vous aider à mener à bien votre projet de méthanisation.

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