Contribuer à la sobriété énergétique avec un système digital performant
Notre site internet se dote de la fonctionnalité dark mode. Vous avez à présent le choix quand vous consultez nos pages : le consulter tel que vous l’avez toujours connu ou passer en mode sombre, plus vertueux en terme de consommation d’énergie. L’occasion de faire le point sur la part du digital dans nos gestes du quotidien, sous l’angle consommation d’énergie.
Smart working et rupture des routines
Le concept de smart working a été impacté par la résurgence récente du télétravail. La dimension la plus fortement modifiée étant l’espace. Il est désormais pluriel, à plus forte raison avec l’espace de vie privé qui y prend à présent une part importante. Et les conséquences sur les 2 autres dimensions sont terribles :
- Le facteur humain et la nécessité de contact, à des fins de performances ou de convivialité, trouve des compensations dans les appels vidéos, ce qui a posé de gros problèmes de bande passante au premier semestre,
- La technologie, troisième plateau du smart working, a vu ses limites repoussées pour continuer malgré la distance entre collaborateurs, clients et fournisseurs, partenaires, à maintenir un niveau d’efficacité acceptable en période de crise.
Ce volet technologique présente un gisement d’économie d’énergies majeur. Nous avons tous accru notre utilisation d’outils collaboratifs plus puissants que le mail (slack et teams principalement). Toutefois, il subsiste une utilisation massive du mail traditionnel. Par manque de pratique, de mise en perspective des avantages de ces outils collaboratifs, ou encore pour communiquer à l’extérieur de nos organisations, l’envoi d’emails est ancré dans notre quotidien professionnel.
Alors mettons en perspective son utilisation avec la consommation d’énergie. Un email avec une pièce jointe de 1 Mo correspond à la consommation d’une ampoule de 25W pendant 1 heure
⇒ Solution : partager un lien, surtout quand le message concerne plusieurs destinataires.
Pour autant, il est important de s’imposer une discipline quant au stockage en ligne : au bout du compte, ce n‘est pas que virtuel, c’est aussi du matériel ! Câbles, supports, bâtiments, tous les éléments constitutifs d’un data center consomment de l’énergie.
⇒ Solution : faire le ménage, par exemple en supprimant toutes les versions provisoires d’un projet au profit de la version définitive !
L’autodiscipline ne s’arrête pas là. Saviez-vous qu’une newsletter représente 10g de carbone ? Une fois dans votre boite mail, les newsletter s’entassent et finissent parfois par former une quantité non négligeable de documents qu’on ne lira pas. L’automne, les (bonnes) feuilles mortes qui s’empilent, c’est joli mais inutile dans notre cas.
⇒ Solution : se désabonner des médias dont vous ne lisez jamais les messages.
L’impulsion du groupe ENGIE
Notre entité fait partie d’un groupe qui s’inscrit pleinement dans une démarche de Green IT. Le groupe ENGIE s’engage effectivement dans une stratégie digitale avant-gardiste, qui ouvre la voie à une consommation numérique plus durable.
« La philosophie de ce programme est de permettre à chacun de pouvoir avoir un impact sur son comportement. Sans pour autant prôner une décroissance numérique, l’enjeu est de mettre en lumière des actions individuelles qui peuvent avoir un impact au niveau collectif », explique Julien Marcaut, VP Digital Communication.
C’est pourquoi notre site vous propose désormais l’utilisation du « dark mode », économisant de la batterie des terminaux et la consommation des écrans. En complément, notre équipe digitale travaille sur une gestion intelligente du contenu (compression des médias, archivage régulier…) et entend privilégier l’efficacité et sobriété du design, en évitant les animations et autres vidéos qui n’enrichissent pas l’expérience ni le parcours utilisateur.
Une piste pour en savoir + sur le #GreenerDigital : https://theshiftproject.org/article/deployer-la-sobriete-numerique-rapport-shift/
Le smart working, le télétravail et l’innovation : point de vue italien : https://forbes.it/2020/10/19/smart-working-a-casa-si-lavora-di-piu-ma-manca-innovazione-studio-microsoft/