Initiatives vertes : ENGIE E&C soutient la plantation de 400 pommiers sauvages
ENGIE Entreprises & Collectivités est heureux de vous présenter ce projet, accompagné et soutenu par nos collaborateurs VERTcenaires, pour le développement de la biodiversité. Pour en savoir plus, nous avons posé 5 questions clés à Albéric Lemaire, Chargé de projet RSE chez ENGIE Entreprises & Collectivités.
Quelles sont tes missions chez ENGIE Entreprises & Collectivités ?
Je suis chargé de projet RSE à la Direction Financière, Juridique et Stratégique chez ENGIE Entreprises & Collectivités. Concrètement, j’instruis des dossiers dont la vocation est de lier les problématiques environnementales, sociales, de santé-sécurité, d’éthique et d’achats responsables. Dans notre entité nous connaissons bien les enjeux liés à l’environnement et travaillons quotidiennement pour réduire l’impact carbone de nos activités sur la société. Pour cela, on respecte plusieurs étapes :
Comprendre : identifier les sources et quantifier les impacts réels. C’est très simple, parce qu’il s’agit de déterminer combien de CO2 nous émettons chaque année en lien avec notre business.
Réduire : agir pour minimiser notre impact sur l’environnement, grâce à nos offres vertes notamment, ou en développant les mobilités douces et en réduisant nos consommations d’énergie.
Rationaliser les émissions restantes : on émettra toujours un peu de carbone dans l’atmosphère même avec l’énergie la moins émettrice. Le but est alors de tout faire pour atteindre l’équilibre optimum, et dépasser le simple cadre de la chasse au gaspillage. En ce sens, la compensation carbone est une issue performante, comme en témoigne notre projet. Cette plantation d’arbres va capter le CO2 d’une partie des émissions liées à notre activité.
En quoi consiste le projet ?
C’est une plantation de près de 400 pommiers Malus Sylvestris, une essence en voie de raréfaction. Trois projets de plantation ont été présentés en début d’année aux collaborateurs. Ainsi, près de 50 % ont votés pour ce projet situé à Saclay, en Ile de France, à proximité de la forêt de Versailles.
L’ONF (Office National des Forêts) va réaliser une animation pédagogique pour sensibiliser nos collaborateurs et partenaires sur le rôle des forêts dans la biodiversité. ENGIE Entreprises & Collectivités apporte son soutien au projet et travaille aussi sur son organisation. Nous avons d’ailleurs réalisé une conférence sur le thème du carbone et du rôle de la forêt avec nos partenaires impliqués dans ce projet.
Quels sont les enjeux du projet pour ENGIE Entreprises & Collectivités ? Avec qui travaillez-vous ?
Le principal enjeu de ce projet est bien entendu environnemental ! En effet, planter près de 400 pommiers en Île de France privilégie la biodiversité locale, c’est-à-dire favoriser la colonisation des oiseaux, insectes, reptiles et petits mammifères. C’est également un moyen de développer le cycle de l’eau, qui est déjà un enjeu majeure actuel, et qui le sera davantage dans les années à venir. Enfin, cela crée un puit carbone qui va capter une certaine quantité de CO2.
En complément nous nous engageons sur le volet social. Nous travaillons avec des organismes représentant des personnes en situations de handicap et d’insertion. C’est un enjeu primordial pour ENGIE Entreprises & Collectivités car nous intégrons cet aspect dans nos processus d’achat et de partenariat au quotidien.
Enfin, le dernier aspect est scientifique, étant donné que c’est une action portée par Amandine Cornille, chercheuse au CNRS et à l’INRAE, qui développe ce type de projet dans un processus de protection d’espèces en raréfaction.
Comment le mettre en place ?
L’équipe en charge de ce projet chez ENGIE Entreprises & Collectivités est diversifiée. On a travaillé avec des équipes complémentaires pour que l’action soit la plus efficace possible ! C’est donc un projet de co-construction qui englobe plusieurs acteurs locaux comme le CNRS, l’INRAE, l’Université Paris-Saclay, Bouture.com, l’ONF, Pro-Insert et Délos Apei 78 (ESAT).
Et à l’avenir, que prévoyez-vous ?
On a bien conscience que ce type de projet est nécessaire, mais ce n’est clairement pas suffisant.
Ça permet d’ouvrir le sujet aux personnes n’ayant pas encore cette sensibilité, tout en développant un espace alliant biodiversité et bien-être pour les populations locales. Les pommiers vont permettre de stocker une certaine quantité de CO2, mais cela ne représente que la partie visible de l’iceberg. L’action la plus efficace contre le changement climatique reste la réduction, c’est-à-dire éviter les émissions carbone, en faisant à certains moments des compromis. On va donc continuer de réduire notre bilan carbone, et développer ce type de projet dans le futur.
Nous remercions Albéric Lemaire pour cette interview. ENGIE Entreprises & Collectivités s’engage à mener d’autres projets en faveur du développement durable avec des initiatives plus vertes pour l’environnement.