La nouvelle feuille de route des énergies vertes
Comme chaque année à pareille époque, l’agence internationale de l’énergie (AIE) publie son rapport d’évaluation du système énergétique mondial : le World Energy Outlook (WEO). Présentée le 16 novembre, l’édition 2016 comporte une nouveauté : un chapitre entier dédié aux énergies renouvelables.
Success Story
En une cinquantaine de pages, l’institution de l’OCDE rappelle la Success Story des énergies renouvelables. Toutes ensemble, solaire, éolien, biomasse, hydraulique produisent désormais 20% de l’énergie mondiale et près d’un quart de l’électricité mondiale. C’est considérable ! Et ce mouvement irrésistible devrait s’amplifier dans les années qui viennent.
200 pays s’engagent
Les engagements pris par près de 200 Etats pour lutter contre le réchauffement climatique prévoient de réduire la part concédée aux énergies fossiles. Les centrales au charbon, au fioul et au gaz devront rapidement laisser la place aux moyens de production décarbonés, éolien et photovoltaïque en tête.
Quadruplement de la production d’électricité verte
Pour atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris (COP 21), les électriciens devront doubler la production d’électricité verte, entre 2015 et 2025. Cette production devra flirter avec les 20.000 TWh/an, en 2040 : 4 fois plus qu’en 2015. Si la prédiction se vérifie, les énergies vertes fourniront alors 60% de l’électricité mondiale.
Eolien et solaires en tête
Sans surprise, l’éolien et les énergies solaires (photovoltaïque, solaire thermodynamique) se tailleront la part du lion. En 2040, les moulins à vent du futur devraient générer 34% de l’électricité verte de la planète, contre 30% pour les énergies du soleil.
12 milliards d’investissements
Signe des temps, de plus en plus de pays dévoilent leur stratégie en la matière. Grand producteur d’hydrocarbures, l’Iran prévoit d’investir 12 milliards de dollars dans les énergies vertes. De quoi mettre en service 7500 MWe de capacités solaires et éoliennes d’ici à 2030. Le lancement des premiers appels d’offres internationaux doit intervenir d’ici la fin de l’année.