Le solaire : un secteur créateur d’emplois
Période électorale oblige : chaque promesse doit être solidement étayée par les faits, les données, les rapports. C’est évidemment le cas pour les énergies renouvelables, appelées à se développer fortement dans les prochaines années.
18,2 à 20,2 GWc
Publiée le 27 octobre dernier, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) fixe ainsi des objectifs d’équipement, pour 2023, de 18,2 à 20,2 GWc de photovoltaïque.
Certes, mais combien cela fait-il d’emplois ? Enerplan, l’Ademe, le groupement des métiers du photovoltaïque et le think tank France Territoire Solaire se sont penchés sur la question. Dans une étude, publiée le 27 février, les experts des cinq institutions estiment que la filière solaire française pourrait véritablement surperformer ses objectifs.
180 M€ de retombées fiscales locales
Grâce à la baisse rapide des coûts et de raccordements, l’industrie dépasserait de 10% l’objectif fixé par la PPE, soit 22 GWc. Les retombées fiscales de l’implantation des centrales au sol ne seraient pas négligeables non plus : le rapport les évalue, en effet, à 180 millions d’euros par an.
Pareil dynamisme serait susceptible d’entraîner la création de plus de 25 000 emplois d’ici à 2023, estime l’étude.
Voiture solaire
Un chiffre probablement sous-estimé, d’ailleurs. Car, il ne prend pas en compte les activités traditionnelles qui pourraient prochainement être impactées par le solaire. Les garagistes, par exemple.
Toyota vient de dévoiler un prototype de voiture hybride rechargeable Prius, équipé d’une toiture photovoltaïque.
Ces panneaux alimentent une petite batterie lithium-ion capable d’alimenter le moteur électrique pendant 6 km environ. Ce modèle pourrait être mis sur les marchés nippon et européen dès l’été prochain.