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Diminution du Fonds chaleur : quel impact sur les réseaux de chaleur ?

Publié le 30 octobre 2017 - Par
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Le rapport 2016 du Syndicat national de chauffage urbain (SNCU) et de l’association Amorce est clair : sans doublement du Fonds chaleur, les objectifs français en matière de transition énergétique à l’horizon 2023 ne seront pas atteints. Mais alors que le président Macron avait promis de doubler les aides fournies par ce dispositif de soutien au développement de la production renouvelable de chaleur, le projet de loi finances 2018 prévoit aujourd’hui de les réduire. La filière s’inquiète pour son avenir.

Un acteur essentiel de la transition énergétique

Le chauffage est le plus gros poste consommateur d’énergie en France, d’où le rôle prioritaire des réseaux de chaleur dans la transition énergétique. Un rôle essentiel confirmé par la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE). La filière a fait ses preuves : en dix ans, la part d’énergies renouvelables et de récupération (EnR&R) utilisées par les réseaux de chaleur est passée de 27 % à 53 %.

Pourtant, les conclusions du rapport 2016* ne sont pas rassurantes. D’une part, alors que les réseaux utilisant des EnR&R étaient jusqu’alors plus compétitifs, leurs tarifs sont cette année comparables aux réseaux alimentés principalement par des énergies fossiles. D’autre part, le rythme de croissance actuel des projets ne permettra pas d’atteindre l’objectif en termes d’énergies renouvelables fixé par la PPE pour 2023.

C’est pourquoi les acteurs de la filière réclament le doublement du Fonds chaleur, ainsi que la clarification des dispositifs d’accompagnement.

Chiffres clés du rapport

L’étude réalisée par le SNCU et l’association Amorce fait ressortir plusieurs conclusions concernant l’état des réseaux de chaleur en 2016 :

flecheverteLes 669 réseaux faisant l’objet de l’enquête représentent une capacité de chauffage de 2,3 millions de logements ;

flecheverte80 % des réseaux utilisent au moins une source d’EnR&R ;

flecheverteLa part de la biomasse est passée de 1 % à 21 % du mix énergétique en dix ans ;

flecheverteLes émissions de dioxyde de carbone des réseaux ont diminué de 42 % en dix ans.

« Enquête nationale sur les réseaux de chaleur et de froid », édition 2017.

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