Soyez sous le soleil exactement
Dans l’Agenda HLM 2015-2018 signé entre l’État et l’Union Sociale pour l’Habitat à l’occasion du dernier Congrès USH en septembre dernier, le mouvement HLM s’engage à développer l’offre de logements sociaux à énergie positive.
Pour construire un bâtiment à énergie positive, une des composantes classiques de la solution technique est la pose de panneaux photovoltaïques (PV).
Si jusqu’à présent le modèle économique le plus rentable était la revente à EDF de l’énergie produite par les panneaux solaires, le choix de l’autoconsommation de l’énergie produite devient une véritable alternative.
Depuis 2010, les tarifs de rachat d’électricité photovoltaïque ont baissé significativement (même si on attend la confirmation d’une légère hausse des tarifs applicables pour le 2èmetrimestre 2015). Rappelons que les tarifs de rachat sont financés par la Contribution au Service Public de l’Électricité (CSPE) dont l’augmentation régulière depuis 10 ans a soutenu une tendance haussière des prix de détail de l’électricité alors que les prix négociés actuellement sur les marchés de gros de l’électricité sont relativement bas.
A un moment où le coût du kWh produit par une installation PV a sensiblement baissé avec la maturité du marché des équipements PV, les modèles économiques de valorisation de la production d’énergies renouvelables vont évoluer : intégration au réseau électrique, impact sur le système électrique, stockage d’énergie…
Le choix de l’autoconsommation d’énergie solaire est d’autant plus pertinent que les usages d’électricité du site sur lequel on installe les panneaux solaires peuvent se synchroniser avec la production photovoltaïque. Sur des immeubles d’habitation, la production des panneaux peut, par exemple, correspondre à la demande d’électricité en journée des appareils électroniques et électroménagers (notamment les consommations de ces appareils en veille).
Quel choix pour les bailleurs sociaux : revente ou autoconsommation ?
Si la piste de l’autoconsommation est une solution d’avenir qu’il convient d’expérimenter, à court terme, la revente de l’énergie produite reste la solution à privilégier.
Les pouvoirs publics souhaitant dynamiser les projets de nouvelles installations, Ségolène Royal, a annoncé le 17 mars dernier le lancement d’un nouvel appel d’offres photovoltaïque piloté par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE).
Les installations concernées sont celles de 100 à 250 kilowatts crête, équivalent plus concrètement, à une surface de toiture comprise entre 1.000 m² et 2.500 m². Les centrales photovoltaïques devront être installées en toitures ou sur des ombrières de parking.
La surface cible de toiture correspond à des projets de construction neuve ou de rénovation d’immeubles d’habitation de grande taille pour redensifier la ville (après les années de constructions d’immeubles de taille réduite dans un contexte d’étalement urbain).
La sélection des projets se fera sur la base des performances économiques des projets et de leur empreinte carbone, a précisé la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie. La date limite de dépôt des offres pour la première période est fixée au 21 septembre 2015.
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