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3 idées reçues sur le biogaz

Publié le 2 juillet 2018 - Par
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Filière récente en France, la production de biogaz permet de répondre à des besoins électriques, de chauffage ou de carburant, et participe à la transition énergétique. Une source d’énergie renouvelable à laquelle nous croyons. On vous explique pourquoi.

Idée reçue n°1 : la production de biogaz nécessite des cultures dédiées

La production de biogaz est principalement issue de déchets (agricoles, urbains, boues d’épuration) et permet de leur donner une seconde vie.  Il résulte du processus de dégradation biologique en l’absence d’oxygène, et renferme un fort potentiel calorifique et énergétique.

Une très grande proportion du biométhane aujourd’hui injecté dans le réseau est basée sur la valorisation de déchets, qui sinon émettraient du CO2 et du CH4 dans l’atmosphère, complète Maxime Grard, Chef de produit Offres Gaz chez ENGIE Entreprises & Collectivités. En ce sens, la réglementation française est pionnière car elle impose que cette portion soit au minimum de 85 % selon M. Grard.

Idée reçue n°2 : L’approvisionnement en biométhane coûte beaucoup plus cher que la fourniture de gaz naturel

Cette idée doit être tempérée. Certes, un approvisionnement en biométhane représente un coût supérieur à un approvisionnement en gaz naturel. Mais celui-ci s’explique par le caractère récent de la production de biogaz en France et le nombre encore limité d’installations. En 2017, la consommation de biogaz ne représentait que 0,1% de la consommation totale de gaz du pays.

Toutefois, le nombre d’installations augmente chaque année et  il existe des aides permettant de faciliter la fourniture de gaz vert pour l’utilisateur final, souligne Maxime Grard. Cette énergie renouvelable bénéficie, depuis 2017, d’une exonération de TICGN (taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel), laquelle s’élève aujourd’hui à 8,45 euros par MWh

 Maxime GRARD, Chef de produit Offres Gaz 

Idée reçue n°3 : Il n’y a aucune garantie quant à l’origine verte de ce gaz

Si le biométhane, dont la qualité et les propriétés sont les mêmes que celles du gaz naturel, est réinjecté directement dans le réseau, son origine verte est toutefois garantie. En France, c’est GRDF (gestionnaire de réseau de distribution) qui, depuis 2015, administre le registre de garanties d’origine (GO). Ce sont des certificats officiels attestant qu’une quantité d’énergie issue d’installations produisant de l’énergie renouvelable a été injectée dans le réseau.

Pour chaque mégawatheure de biogaz injecté, GRDF vérifie le lieu et les conditions de production et accorde une GO. La production ne peut ainsi être allouée qu’une seule fois et donc à un utilisateur unique, précise Maxime Grard. De plus, le biométhane que nous fournissons à nos clients est produit en France. Il ne nécessite donc pas d’importation. Et sa production participe au développement d’une économie locale.

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