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Malgré l’écrêtement, le dispositif ARENH demeure toujours compétitif

Publié le 8 mars 2019 - Par
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Avec un tarif actuel de 42 € du MWh, le dispositif ARENH connaît un fort succès. Résultat, les commandes pour 2019 ont été supérieures aux quotas disponibles avec la mise en place automatique d’un principe d’écrêtement. Retour sur ce qui s’est passé fin 2018 et analyse des opportunités.

Principe de l’ARENH

icone_energie_nucleaireL’accès régulé à l’énergie nucléaire historique – l’ARENH – a été créé dans le cadre de la loi du 7 décembre 2010 sur la nouvelle organisation du marché de l’électricité.

Son but était de favoriser la concurrence sur le marché du détail en proposant – comme son nom l’indique – un accès à l’électricité nucléaire produite par l’opérateur historique à des fournisseurs alternatifs comme ENGIE. Le tout à un tarif fixé en 2012 à 42 € le MWh pour un volume maximal de 100 TWh. « Avec un prix de marché de l’électricité de 57,85 € en février 2019, le tarif de l’ARENH est plus que jamais compétitif puisque l’écart atteint actuellement +27% » souligne Marie Devillers, Responsable Équipe Expertise et Développement Offres.

Un succès synonyme d’écrêtement

Comme c’est le cas deux fois par an, la Commission de Régulation de l’Énergie – la CRE – en charge de l’ARENH, a centralisé courant novembre 2018 l’ensemble des demandes d’achat d’électricité de la part des opérateurs alternatifs. Le 29 novembre, elle rendait publics les résultats. Les volumes demandés pour 2019 ont été de 132,98 TWh contre 100 TWh alloués. Conséquence : la CRE a mis en place la mesure réglementaire d’écrêtement. Son principe ? Il consiste à répartir équitablement les volumes disponibles dans la limite du quota fixé. Conséquence pour les clients d’ENGIE Entreprises & Collectivités ayant souscrit un contrat avec une part ARENH ? « Ils continueront à bénéficier en 2019 d’un tarif de 42 € du MWh pour la partie qui a été servie. Par contre, le tarif du complément lié à la mesure d’écrêtement sera fixé au regard du prix de marché de l’électricité.

Une stratégie pour contrecarrer les effets de l’écrêtement

Les équipes d’ENGIE Entreprises & Collectivités avaient anticipé ce risque avec comme objectif de limiter au maximum son impact pour les clients concernés. « En cas d’écrêtement, nous avions défini une stratégie défensive qui a été activée dès novembre 2018. Elle a visé à compléter les volumes qui nous manquaient et sécuriser nos capacités à travers une double approche. D’une part, nous avons attendu 24h avant de procéder aux premiers achats afin d’éviter de subir les effets potentiels d’une hausse mécanique des marchés. D’autre part, les achats de volumes et de garanties de capacités se sont déroulés sur 8 jours pour profiter pleinement des opportunités pouvant se présenter. Si nos clients disposant de contrats intégrant une part d’ARENH constateront une hausse de leur facture pour les volumes fournis en 2019, ils peuvent être convaincus que tout a été mis en œuvre pour la limiter. »

ARENH, un dispositif toujours compétitif

À la question de savoir si le dispositif ARENH se révèle toujours pertinent, la réponse de Marie Devillers reste sans appel. « Oui ce cadre réglementaire demeure toujours très intéressant. Car, même si une partie a été écrêtée en 2019, la majorité des volumes contractuels seront servis à 42 € le MWh ce qui demeure extrêmement compétitif. Côté perspectives, si la situation concernant le dispositif ARENH pour 2019 est désormais scellée, des incertitudes demeurent pour 2020 avec un possible réaménagement de son principe. Nos équipes se tiennent à la disposition des clients pour faire un point complet sur ces questions. Ces rendez-vous doivent être l’opportunité de découvrir nos solutions innovantes comme l’achat en différé au clic et tirer ainsi partie de toute l’expertise de nos traders qui s’appuient sur la puissance de notre big data

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