Sursis pour les lampes à halogène
Les États membres ont tranché. Le 17 avril dernier, les 28 ont accepté une proposition de la Commission européenne visant à repousser de deux ans l’interdiction de mise sur le marché communautaire des lampes de classe D.
Initialement, la directive de 2010 « sur l’étiquetage énergétique des lampes électriques et des luminaires » prévoyait d’interdire, dès 2016, ces ampoules à halogène, qui ont succédé aux sources à incandescence, progressivement retirées du marché depuis 2012. Finalement, ces lampes seront distribuées jusqu’en septembre 2018.
Cette décision, indique la Commission, offre un délai supplémentaire aux producteurs européens pour adapter leur outil de production et préserver de 4 000 à 6 000 emplois.
Dans un récent rapport, l’Agence danoise de l’énergie note cependant que la prolongation de mise sur le marché de ces éclairages peu performants entrainera, sur 10 ans, une surconsommation de 33 TWh d’électricité en Europe.
Il est vrai que les halogènes ont en général disparu des bâtiments tertiaires, et lorsqu’on en trouve encore dans les bureaux, ce sont souvent des éclairages d’appoint. Rappelons que le remplacement d’éclairages peu performants par des luminaires électroniques, à l’intensité variable selon la présence et la lumière du jour, diminue la consommation d’électricité de 50 kWh/m2 et par an, et permet ainsi d’éviter l’émission de 5 kg de CO2, toujours par mètre carré.
La rénovation de l’éclairage dans un immeuble tertiaire est en général envisagée dans le cadre d’une rénovation complète du bâtiment (pour des raisons de calcul de retour sur investissement). L’éclairage représente une part non négligeable de l’énergie électrique consommée dans les bâtiments (de 11 à 17%) et, parce qu’il est facteur important du sentiment de sécurité et de confort visuel des occupants, sa rénovation contribue au bien-être et à la productivité des employés.
ENGIE accompagne le client en fonction de ses besoins sur chacune des étapes allant du diagnostic au conseils (avant-projet sommaire), en passant par l’installation jusqu’à la maintenance du système d’éclairage. L’ensemble de la chaîne de compétences mobilisables a pour objectif de fournir au client un éclairage de qualité tout en réduisant les coûts (électricité et maintenance).