Zone française d’échange unique pour le gaz : on vous dit tout
Au 1er novembre, les deux places de marché du gaz en France, le PEG Nord et TRS (Trading Region South) ont fusionné pour créer une zone d’échange unique au territoire métropolitain, avec le PEG pour seul indice tarifaire. A la clé, une sécurité d’approvisionnement renforcée et un prix plus stable pour les consommateurs du sud notamment.
Fusion des zones : pourquoi ?
Le 1er novembre 2018, ces deux places de marché ont fusionné. Une décision actée de longue date par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) pour fluidifier le marché du gaz français, améliorer la sécurité d’approvisionnement et éviter de grandes distorsions de prix entre le nord et le sud du pays.
Alors que la zone TRS dépend pour son alimentation en gaz du terminal de gaz naturel liquéfié de Fos-sur-Mer dont les approvisionnements sont variables et de la liaison Nord-Sud qui est limitée en capacité, la zone Nord peut compter sur de multiples interconnections avec les réseaux du nord de l’Europe.
La fusion a conduit à la création d’un marché français unique, disponible et sécurisé.
Et pour les consommateurs, cela change quoi ?
Depuis le 1er novembre, les achats du gaz à destination des consommateurs français sont donc réalisés sur une seule place de marché.
Pour les consommateurs du sud, les bénéfices sont multiples. Le prix fusionne au niveau du prix Nord.
Pour les clients situés au nord, aucune inquiétude à avoir non plus. « Le marché a déjà pris en compte la donnée de fusion. Actuellement on ne constate donc aucun mouvement fort à la hausse sur l’indice PEG Nord, et rien ne laisse craindre de hausse du prix. », explique Quentin Delille, Energy Sales Trader au sein de l’entité Gestion des risques d’ENGIE Entreprises & Collectivités.