Autoconsommation solaire
L’autoconsommation consiste à consommer l’énergie que l’on produit soi-même, dans un souci d’économie et/ou de développement durable. La méthode d’autoconsommation la plus répandue parmi les particuliers est l’autoconsommation solaire (dite aussi “autoconsommation photovoltaïque”), obtenue grâce à des panneaux photovoltaïques ou à un kit solaire.
L’autoconsommation solaire : comment produire son énergie ?
Il est possible pour un particulier de consommer l’énergie qu’il produit : on parle alors d’autoconsommation. Pour se faire, une installation spécifique est nécessaire (éolienne, panneaux solaires, kit solaire…) afin de convertir l’énergie en électricité verte.
Dans le cas de l’autoconsommation solaire, des panneaux photovoltaïques constitués de cellules photovoltaïques vont capter le rayonnement solaire pour générer toute l’électricité nécessaire au chauffage, à l’éclairage et à l’ensemble des appareils électriques (cuisine, box internet, ordinateurs etc.)
Les atouts de l’autoconsommation solaire
Véritable révolution dans notre approche de l’énergie, l’autoconsommation solaire présente plusieurs avantages. D’un point de vue écologique, elle permet d’exploiter une solution énergétique durable qu’est le soleil, afin d’être moins dépendant des énergies fossiles.
Elle est aussi une solution économique pour les ménages désireux de faire des économies d’énergie (le prix de revient de chaque kWh d’énergie solaire est inférieur à celui fixé par le tarif bleu). Enfin, elle est une opportunité pour accroître son autonomie vis à vis du réseau public, voire de fournir leur quartier en énergie verte en cas de revente du surplus.
Depuis 2017, l’autoconsommation avec “vente du surplus” ou “vente partielle” est encadrée par la Loi (articles L314-1 et L121-27 du code de l’énergie), qui prévoit une prime à l’investissement, dégressive en fonction des volumes de demandes de raccordement. Les fournisseurs d’énergie ont désormais une“OA”, soit une obligation d’achat des énergies produites par les producteurs locaux dont font partie les propriétaires de panneaux photovoltaïques.
Cette aide mise en place par le gouvernement a permis d’accélérer l’équipement en panneaux solaires des français, avec environ 30 000 foyers équipés depuis 2019 (source : ENEDIS).
L’autoconsommation solaire, comment ça marche ?
Il est important de savoir que l’autoconsommation solaire n’est avantageuse que si la quantité d’énergie photovoltaïque produite correspond ou excède la quantité d’électricité requise pour le fonctionnement quotidien. De même, l’ensoleillement est déterminant dans la faisabilité du projet, c’est pourquoi une étude préalable est idéale pour calculer la rentabilité du projet.
La première étape d’un projet d’autoconsommation solaire est l’installation de panneaux solaires par un professionnel (entre 9 000 € et 12 000 € TTC), avec une inclinaison d’environ 30°, dans l’endroit le plus exposé au soleil. Ces panneaux sont ensuite raccordés à des onduleurs pour convertir le courant continu en courant alternatif, et produire de l’énergie verte.
Deux scénarios d’autoconsommation sont possibles :
- au fil du soleil, où l’énergie générée est immédiatement utilisée,
- via un système de stockage : une batterie permet alors de stocker le surplus d’énergie photovoltaïque, qu’il est possible d’utiliser ultérieurement ou de revendre à un fournisseur.
Dans le cadre d’un kit solaire, l’installation peut se faire soi-même. Cependant, ce dernier ne sera pas relié au réseau électrique (donc ne permet pas la vente de surplus), mais stockera l’énergie grâce à des batteries, afin de produire de l’électricité de façon autonome.