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Mobilité électrique

Publié le 12 mars 2020 à 14h54Mis à jour le 19 mars 2020 à 11h40

La mobilité électrique désigne un ensemble de modes de mobilités décarbonées, reposant notamment sur les véhicules électriques.

 

Mobilité électrique ou “électromobilité” : pour mieux se mouvoir demain 

Alors que les transports restent le premier émetteur de carbone et de polluants atmosphériques en France (36% des émissions totales selon l’Ademe), l’électromobilité ou mobilité électrique est plus que jamais au coeur des préoccupations.

Réchauffement climatique, augmentation des particules fines toxiques dans l’atmosphère, raréfaction des énergies fossiles… Sont autant de défis qu’il nous faut désormais relever.

C’est pourquoi transition énergétique rime aujourd’hui avec mobilité électrique. Depuis 2015, la loi relative à la transition énergétique impose une proportion croissante de véhicules “à faibles émissions”, avec pour objectif national l’installation de 7 millions de points de charge d’ici à 2030.

Partenaire de cet effort national, le groupe ENGIE a fait l’acquisition en 2017 d’EVBox pour soutenir l’innovation dans la mobilité verte.

Cette stratégie nationale tend à faciliter l’acquisition par les particuliers et les entreprises de véhicules électriques et/ou hybrides. Il y a 10 ans, la mise en place du système de bonus/malus incarnait déjà un premier pas vers plus de mobilité électrique.

 

Mobilité électrique, comment ça marche ?

La mobilité électrique, ou électromobilité, regroupe l’ensemble des véhicules à traction électrique.

Dans cette grande famille, on retrouve les voitures hybrides ou électriques, mais aussi les transports en communs électriques comme les bus, ainsi que les vélos ou deux roues à assistance électrique.

Si la voiture électrique est une solution d’avenir, elle ne date pas d’hier ! Le tout premier véhicule électrique était un train, construit par l’américain Thomas Davenport en 1834. Il faudra attendre le perfectionnement des batteries pour que d’autres voitures électriques voient le jour, mais leur croissance sera stoppée par l’invention du moteur à propulsion et le développement des énergies fossiles. Depuis quelques années, la transition énergétique a remis la voiture électrique au goût du jour, avec des modèles à la fois beaux et performants, comme ceux de Tesla, Kia, Renault ou encore BMW.

Aujourd’hui, la mobilité électrique demeure encore un marché de niche en France. Selon l’Association pour le développement de la mobilité électrique, on comptait environ 30 000 voitures électriques immatriculées entre janvier et octobre 2018.

Toutefois, ce marché est en nette progression, avec une croissance de 16% depuis 2017 chez les particuliers. En plus d’accroître notre indépendance énergétique, les véhicules électriques sont aussi bons pour notre portefeuille puisqu’il ne subit pas les possibles augmentations des prix du carburant.

Bon à savoir, les moteurs électriques sont également plus efficaces que les moteurs à combustion interne. Un moteur à essence ou diesel gaspille environ 70 % de l’énergie utilisée en chaleur indésirable, quand un moteur électrique transforme 95 % de l’énergie consommée en énergie cinétique !