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Compensation CO2

Publié le 12 mars 2020 à 14h54Mis à jour le 04 avril 2024 à 10h49

Le principe de compensation CO2 (appelée aussi “compensation carbone”) consiste à contrebalancer ses émissions de CO2 . Pour ce faire, des programmes de réduction peuvent neutraliser ou équilibrer les émissions issues de la consommation d’énergies fossiles.

 

Compensation carbone : et si on inversait la tendance ?

Toutes les activités humaines, comme les déplacements ou le chauffage, participent à produire du CO2. Une fois rejeté dans l’air, ce dioxyde de carbone augmente le volume de gaz à effet de serre, contribuant ainsi au réchauffement climatique de notre planète.

Si cette constatation est aujourd’hui au coeur de nos enjeux, elle est néanmoins réversible ! Soit en diminuant notre production de CO2, soit en tentant de la compenser.

Ainsi, nos émissions de CO2 peuvent théoriquement être compensées en finançant ou en participant à des projets de réduction ou de séquestration de gaz à effet de serre. On parle alors de “neutralité carbone”.

Suite aux Accords de Paris et aux orientations du Protocole de Kyoto, plusieurs pays, dont la France, se sont engagés en visant un objectif de neutralité carbone d’ici à 2050. Pour parvenir à atteindre cet objectif ambitieux, citoyens, entreprises et collectivités ont la possibilité d’entreprendre des démarches de compensation carbone.

ENGIE propose par exemple d’agir directement contre le réchauffement climatique grâce à l’offre de fourniture de Gaz Naturel « Compensation CO2».

 

La compensation carbone, une démarche en deux temps : volontaire ou obligatoire

Nous sommes tous en mesure de compenser et/ou de limiter nos émissions de CO2, par des gestes ou des engagements au quotidien.

Toutefois, la compensation carbone ne revêt pas le même cadre et la même obligation de résultats si l’on est une entreprise ou un particulier. On parle alors de compensation carbone volontaire ou obligatoire.

  • La compensation carbone volontaire
    Comme son nom l’indique, la compensation carbone volontaire se fait sur la base du volontariat. Les particuliers ou les entreprises choisissent de mettre en place des actions variées, qui concernent le plus souvent les énergies renouvelables. Ces programmes peuvent être par exemple l’achat et la mise en place de cuiseurs solaires, de réservoirs à biogaz, ou encore de systèmes de composts. Pour se faire, entreprises et particuliers peuvent acheter un nombre d’unités carbone (appelés “crédits carbone”), équivalents à un volume de CO2 à compenser. Cette unité, valable à l’international, correspond à la formule suivante : 1t CO2 = 1 crédit carbone.

Bon à savoir : le 23 avril 2019, le ministère de la Transition écologique a lancé le label “bas-carbone” qui vise à valoriser et soutenir les projets volontaires locaux permettant de réduire ou séquestrer les émissions de CO2 sur le territoire français. Il permet de rémunérer des actions bénéfiques pour le climat, comme des projets de reboisement ou de revitalisation des forêts.

  • La compensation carbone obligatoire concerne les acteurs industriels dont les émissions ont été plafonnées par une réglementation internationale. C’est le cas du Protocole de Kyoto (1997), qui régit aujourd’hui le marché de la compensation carbone obligatoire. Chaque pays signataire doit alors définir son Plan National d’Allocation et établir des quotas d’émissions. Si une entreprise dépasse ces quotas, elle aura le choix entre acheter des crédits ou être soumise à des pénalités. Le tout avec un seul objectif : favoriser l’amélioration des systèmes de production les plus polluants, pour atteindre la neutralité carbone en 2050.