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Empreinte carbone

Publié le 12 mars 2020 à 14h54Mis à jour le 27 août 2024 à 17h03

L’empreinte carbone est un outil de mesure des émissions de gaz à effet de serre émis par une activité, une personne ou un pays. Elle est aussi appelée “impact carbone”, “indice carbone”, ou en anglais “carbon footprint”.

 

L’empreinte carbone : passons notre quotidien au crible

Tous nos gestes au quotidien – envoyer un email, consommer de la viande, prendre la voiture – émettent un certain volume de CO₂, source de réchauffement climatique.

Ces émissions de CO₂ vont exercer une pression environnementale qu’il est possible de mesurer grâce au calcul de l’empreinte carbone.

Cet indicateur privilégié dans le cadre de la transition énergétique prend en compte un certains nombres de données, qui composent tout le cycle de vie d’une activité, d’un produit ou d’une population.

L’empreinte carbone s’exprime en grammes ou en tonnes équivalent CO2 par kWh. Elle est calculée à partir d’un indice appelée «potentiel de réchauffement global» (PRG), créé par le Giec, et associé aux gaz à effet de serre. Son utilisation a été accélérée par le Protocole de Kyoto en 1995, sommet au cours duquel il a été imposé aux nations de mesurer leurs émissions de gaz à effet de serre.

Pour les entreprises, un autre outil a vu le jour dans les années 2000, le Bilan Carbone , aujourd’hui marque déposée de l’Association Bilan Carbone (ABC), pour leur permettre de mieux comprendre et maîtriser leur impact sur le changement climatique.

 

Et concrètement, que mesure l’empreinte carbone ?

Au fil des années, la notion d’empreinte carbone s’est largement démocratisée, notamment auprès des particuliers désireux de changer leurs comportements pour participer à la transition énergétique. Mais l’expression n’est pas toujours claire sur ce qu’elle désigne.

Prenons l’exemple d’un morceau de viande bovine. Son empreinte carbone va inclure l’ensemble des gaz à effet de serre produits lors de son cycle de production. Soit les émissions de CO₂ générées par l’élevage du bétail, mais aussi par son alimentation, tels que les litres d’eau nécessaires aux exploitations agricoles dédiées aux céréales qu’il consomme. Enfin, la distribution est prise en compte, qui nécessite bien souvent des transports ou de la réfrigération. C’est pourquoi le recours aux circuits courts  est aujourd’hui privilégié pour les individus souhaitant réduire leur empreinte carbone.

À l’échelle des particuliers, l’empreinte carbone comprend donc les émissions de CO₂ de la nourriture qu’ils consomment, de leurs usages privés d’énergie (chauffage, eau chaude, etc.) mais aussi des transports, qui sont les plus énergivores. On estime qu’un foyer français émet en moyenne 16,4 tonnes de dioxyde de carbone (CO₂) par an.

 

Dans la balance : l’empreinte carbone, un argument pour passer à l’action !

La vocation de l’empreinte carbone est avant tout d’inciter à diminuer les émissions de CO₂ en définissant des stratégies adaptées. Elle est un indicateur fort pour faire le point sur sa situation, imaginer des solutions sur le long terme et identifier des actions concrètes.

En savoir plus sur la compensation carbone pour réduire vos émissions de gaz à effet de serre.

Que ce soit pour un particulier, pour un pays ou pour une entreprise, calculer son empreinte carbone est donc un premier pas vers le changement !