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Développement durable

Publié le 12 mars 2020 à 14h54Mis à jour le 28 août 2024 à 14h59

Le développement durable est un modèle de développement vertueux qui vise à concilier la croissance économique avec de projets socialement équitables et écologiquement soutenables.

 

Le concept de “durabilité” : le développement durable au service de l’avenir

Le développement durable est né d’une constatation : les ressources de la Planète ne sont pas infinies, et l’impact de l’humain sur cet environnement doit être limité pour être durable.

À l’origine de l’idée de développement durable (traduit de l’anglais “sustainable”), on retrouve donc cette notion de long-terme. Développer l’économie et innover, tout en s’assurant que notre descendance pourra vivre sur Terre.

Ainsi, en 1987 une définition officielle du développement durable a été donnée par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU, appelée « Commission Brundtland ». Cette définition intègre la notion de long terme, en estimant que le «développement durable doit répondre aux besoins présents, sans que cela empêche les générations du futur de répondre aux leurs.»

Les différentes crises économiques et sanitaires des années 80 (les chocs pétroliers, Tchernobyl, la marée noire de l’Exxon Valdez…) ont suffisamment secoué les foyers et les pouvoirs publics pour que la notion de développement durable, concomitante à celle d’écologie, prenne de l’ampleur.

La paupérisation de la biodiversité, les dégâts constatés sur la couche d’ozone ou encore le réchauffement climatique sont autant d’enjeux qui ont poussé les acteurs mondiaux et nationaux à agir pour repenser une économie certes dynamique, mais aussi durable.

 

Qu’est ce que le développement durable d’un point de vue énergétique ?

Les fournisseurs d’énergie sont bien-sûr au coeur de ce paradigme de durabilité. Comment puiser dans les ressources de la Terre sans l’abîmer ? D’un point de vue énergétique, le développement durable a fait naître deux enjeux :

  • privilégier les innovations permettant de faire appel aux énergies renouvelables (l’éolien, l’hydraulique, le solaire, etc.)
  • limiter le recours aux énergies fossiles. Parce qu’elles sont limitées, d’une part, et parce qu’elles sont polluantes et participent au réchauffement climatique, d’autre part.

En tant que fournisseur d’énergie, ENGIE a la responsabilité de mesurer l’impact de son activité sur l’environnement. Et ce, notamment à travers une politique d’envergure de Responsabilité Sociétale et Environnementale (RSE).

En France, de grandes actions politiques ont animées la seconde moitié du XXème siècle pour appuyer le développement durable d’un point de vue énergétique. Citons par exemple la création du Ministère de l’Environnement dans les années 70, devenu aujourd’hui le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire, la politique de lutte contre le réchauffement climatique, ou encore le grand plan de rénovation des logements et d’efficacité énergétique pour mieux isoler les logements français et limiter les émissions de CO2.

 

Les 3 piliers du développement durable

En 1992, le Sommet de la Terre à Rio organisé par les Nations unies a étayé la notion de développement durable en la structurant autour de trois piliers :

  • l’efficacité économique,
  • l’équité sociale,
  • la qualité environnementale.

Le principe de solidarité entre les peuples autour du partage des ressources a permis d’intégrer à la notion de développement durable une dimension plus sociale.

En plus d’autoriser la croissance économique tout en préservant la Planète, les politiques de développement durable doivent aussi assurer l’intégrité des êtres humains.

Et ce, en évitant les catastrophes écologiques (principe de précaution), en intégrant toutes les parties prenantes à la croissance (tous les pays, toutes les générations) et en tentant de minimiser les risques pour la santé des actions économiques.