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Gaz à effet de serre

Publié le 12 mars 2020 à 14h54Mis à jour le 28 mars 2023 à 17h23

Les gaz à effet de serre sont des composants gazeux qui participent à l’effet de serre.

 

Ennemi public n°1 : les gaz à effet de serre

Présents partout dans notre atmosphère, les gaz à effet de serre sont depuis quelques années au coeur des préoccupations politiques et énergétiques.

Ils ont la particularité d’absorber les rayons infrarouges émis par la surface de la Terre, ce qui contribue au réchauffement climatique.

Le protocole de Kyoto en reconnaît six :

  • Le dioxyde de carbone, ou CO2 , qui demeure le plus connu et discuté à ce jour. Il est principalement issu de la combustion des énergies fossiles et de la biomasse ;
  • Le méthane, ou CH4, essentiellement généré par l’agriculture ;
  • Le protoxyde d’azote, ou N2O qui provient de l’agriculture (notamment l’utilisation d’engrais azotés) et de la combustion de la biomasse ;
  • Et enfin trois gaz fluorés : le SF6, PFC et HFC qui sont des halocarbones lourds spécifiques à l’industrie, et qu’on attribue exclusivement à l’activité humaine. On les retrouve par exemple dans les aérosols ou dans les systèmes de réfrigération. Avec un pouvoir de réchauffement environ 1 300 à 24 000 fois supérieur à celui du CO2, ces gaz sont particulièrement ciblés dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.

En plus de ces gaz reconnus par Kyoto, il en existe d’autres tels que la vapeur d’eau, l’ozone ou encore l’oxyde nitreux.

La vapeur d’eau est à elle seule responsable d’une grande partie de l’effet de serre naturel. Cela est d’autant plus problématique que nous sommes face à un cercle vicieux : la vapeur d’eau réchauffe l’atmosphère, ce qui a pour effet d’évaporer l’eau sur Terre, générant encore plus de vapeur d’eau.

Pour estimer et réduire ces différentes émissions, le protocole de Kyoto a mis en place un équivalent carbone (éq.CO2), aussi appelé « potentiel de réchauffement global » (PRG). Cette unité de mesure permet d’estimer le pouvoir de réchauffement global d’un gaz ou “forçage radiatif”, soit la puissance radiative que le gaz à effet de serre renvoie vers le sol pendant une durée de cent ans.

 

Qu’est-ce que le fameux “effet de serre” ?

L’effet de serre est en fait un processus naturel. Il est même indispensable à notre survie ! Sans lui, la température moyenne sur Terre descendrait à -18 °C, ce qui aurait de nombreuses incidences sur notre écosystème.

Lorsque les rayons du soleil atteignent notre atmosphère, ils sont directement absorbés puis réfléchis par l’air (environ 30%), les nuages (20%) et la surface de la Terre (10%).

Les rayonnements restants sont absorbés par la capacité calorifique de l’atmosphère. Cette capacité est principalement due aux gaz à effet de serre qui piègent l’énergie et dégagent un apport supplémentaire de chaleur. C’est que l’on appelle “effet de serre”.

Cette expression est une référence à la serre du jardinier, qui retient la chaleur et crée un microclimat artificiel.

Ce phénomène naturel de piégeage par l’atmosphère du rayonnement solaire est exagéré par l’activité humaine : c’est là tout l’enjeu des politiques de lutte contre le réchauffement climatique.

 

Effet de serre : et l’humain dans tout ça ?

Si l’effet de serre est un processus naturel, le rôle de l’homme entraîne des émissions supplémentaires qui ont un impact catastrophique pour notre Planète. C’est ce qu’on appelle des gaz à effet de serre d’origine “anthropiques”.

La découverte et l’utilisation exponentielle des énergies fossiles depuis la Révolution Industrielle en est une des causes principales. À cela s’ajoute le développement de notre industrie, et la disparition des forêts qui constituaient jusqu’ici “un puit de carbone” en mesure d’absorber le CO2 .

Pour y remédier, nous disposons désormais de plans d’actions à plusieurs échelles, tel que le calcul de notre bilan carbone, ou les politiques de compensation carbone.